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   Le castor individuel, désormais associé coopérateur de l'U.C.P.T.R.P., va bénéficier au travers de cette structure d'un prêt bonifié par l'Etat souscrit auprès du Crédit Foncier de France par l'U.C.P.T.R.P. Ces castors peuvent ainsi réaliser leur œuvre de bâtisseurs dans des conditions plus favorables que beaucoup d'autres associations du même type en Province.

   A titre d'exemple, 1750 heures de travail sont demandées à un castor de l'U.C.P.T.R.P. pour une maison individuelle, 800 heures pour un candidat à l'attribution d'un appartement alors que 2500 heures sont exigées d'un castor Michelin pour une maison individuelle près de Clermont Ferrand.

   Dès 1953, des négociations longues, difficiles mais positives débutent pour l'achat du Bois Couvreux à la commune. Le chantier de Vigneux s'ouvre en mars 1955 sur ce terrain de 12,5 hectares, couvert de souches de vieux arbres sur lesquelles prolifèrent rejets et arbustes.

   Le déboisage en profondeur et en surface s'effectue manuellement au « piémont », outil à la fois pioche et tranchant. Monsieur HORNEZ, directeur à la R.A.T.P. et Président de l'U.C.P.T.R.P. met à disposition gracieusement un camion plate forme pour les transports du chantier.

 

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Les travaux commencent.
Au centre l'ancien pavillon de chasse.
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Cet ancien pavillon servira de cabane de chantier,
et par la suite de coopérative alimentaire .

 

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Le chantier partie haute.
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Le travail de déboisage.

 

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A l'attaque des souches.
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Tout le travail se fait manuellement.

 

   Le permis de construire est accordé à la 5ème présentation après suppression, entre autres modifications, d'une quinzaine de maisons. Le chantier de Vigneux-sur-Seine prévoit 149 pavillons, auxquels s'ajoutent 62 appartements en 3 immeubles érigés par des professionnels. Les castors de Vigneux inscrivent leur histoire dans l'un des 55 chantiers collectifs autour de Paris, lesquels virent la construction de 1396 logements.

  Sur le terrain, la commune réserve plus de 2 ha pour la construction d'écoles : l'actuel groupe scolaire Edouard Herriot. La R.A.T.P. pour sa part retient une parcelle pour l'implantation de 2 immeubles locatifs destinés à son personnel (non castor). Le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme réserve une large bande de terrain non constructible destinée à être un espace vert.

 

Cliquez pour agrandir   Pour diriger la partie technique, organiser, surveiller et contrôler, Pierre NURDIN ( 2ème en partant de la droite sur la photo ci-contre ), agent R.A.T.P. est détaché pour la durée des travaux. Pour traiter les questions d'intendance, un bureau de chantier est élu.

   Sur ce chantier, en plus du quota obligatoire d'employés R.A.T.P., deux groupes se constituent le premier « S.N.C.F. Sud-Ouest » animé par Messieurs BISCAYE, BELIN, MUSY et JACQUINOT, le second appelé « Rail-Police » mené par Messieurs HAZARD et HALLER.

   Seuls Messieurs JACQUINOT et HALLER restent jusqu'à la fin. Enfin, beaucoup d'adhérents individuels, issus de l'Assistance Publique, de la Ville de Paris ou encore des Pompiers de Paris, complètent ce chantier.

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